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Présentation de la journée d'étude sur : « Les écrits du psychologue en SST»
 

 

 

                                      Vendredi 04 avril 2014  -  MAISON DES PASSAGES A LYON

 

 

L'intégration des psychologues en Services de Santé au Travail Interentreprises allant croissante, les modalités d'articulation de sa pratique, très diverse d'un service à un autre, avec celle des médecins du travail et des autres acteurs de l’équipe pluridisciplinaire, soulève des questionnements et provoque des débats...Notamment du point de vue de la transmission des informations. Le psychologue, qui n'est pas considéré comme un professionnel de santé au sens du Code de la Santé Publique, souvent confondu dans la masse « IPRP », produit des écrits spécifiques. La plupart du temps, il s’agit soit de rapports d'interventions en milieu de travail, soit de comptes rendu d'entretiens individuels. Considéré comme un instrument de l’action pour le psychologue, l’écrit est pensé en fonction du destinataire (individuel – salarié, employeur - ou collectif – les acteurs de l’entreprise, les IRP), de sa visée (compte rendu d’entretien, restitution d’intervention, point d’étape, bilan…) et des enjeux de la situation d’intervention.  Pourtant les questions déontologiques ne se poseraient pas avec la même acuité en fonction du type d’écrit.

 

Dès lors, il semble intéressant à travers cette journée de pointer et d’approfondir les questionnements sensibles touchant la coopération psychologue – médecin du travail :

 

Accordons-nous la même fonction à l’écrit que l’on soit médecin ou psychologue ? Jusqu’où aller dans une préconisation par écrit ? Comment articuler les écrits du psychologue et le droit d’alerte du médecin du travail ? Suite à un entretien individuel, quelles informations doivent être transmises au médecin du travail, souvent demandeur/prescripteur de cet entretien ? Quel est le droit de regard du salarié ou des groupes de salariés ayant bénéficié du travail avec le psychologue ? Pouvons-nous faire référence à la notion de « secret partagé » ? Si compte rendu il y a, devient-il de facto une pièce du Dossier Médical de Santé au Travail (DMST) ou du dossier entreprise ? Quelle position adopter lorsqu'un écrit du psychologue est demandé par un salarié en conflit avec son employeur ? Que faire lorsque l’écrit produit par le psychologue n’est pas validé par le médecin du travail ? Les réponses à ces questions et à bien d’autres ne vont pas de soi. Elles participent fondamentalement à la construction des règles du travailler en pluridisciplinarité et de l'identité du métier de psychologue en santé au travail. C’est pourquoi Reliance & Travail, Réseau National des Psychologues et Psychosociologues en SSTI, a souhaité organiser cette journée de travail en invitant des psychologues et des médecins du travail à penser et construire ensemble ces réponses. 

 

Deux intervenants, ayant une expérience singulière de ces questions seront associés à nos réflexions et élaborations communes. D’une part, Marie-Jeanne Robineau qui est psychologue et formatrice aux écrits du psychologue au sein de la Fédération Française des Psychologues et de Psychologie ; d’autre part, Dominique Huez, médecin du travail et vice-président de l’Association de Santé Médecine du Travail.

 

L’usage professionnel du titre de psychologue est défini par l’article 44 de la loi n°85-772 du 25 juillet 1985 complété par l’article 57 de la loi n°2002-303 du 4 mars 2002 qui fait obligation aux psychologues de s’inscrire sur les listes ADELI. Le Code de Déontologie des Psychologues né en mars 1996, a été actualisé en février 2012. Ce dernier sert de règle aux personnes titulaires du titre de psychologue quels que soient leur mode et leur cadre d’exercice. Le respect de ces règles protège le public des mésusages de la psychologie et l’utilisation de méthodes et techniques se réclamant abusivement de la psychologie.

 

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